Qu’est-ce
que l’actionnariat populaire ?
Ce n’est pas simplement brader les grands groupes gérés par l’Etat vers les particuliers.
L’actionnariat populaire c’est développer l’actionnariat de proximité régional en direction des TPE PME locales et de proximité afin de les aider à croitre, créer des emplois et se pérenniser. Faire revivre économiquement les régions qui se désertifient devant les délocalisations et la mondialisation.
Le capitalisme populaire doit être un désir spontané de participer à la réalisation de projets de développement d’entreprises locales, régionales voir nationales et qui apporteront de la croissance économique locale mais aussi un placement pouvant distribuer des dividendes et aussi dans une faible portion de plus-values.
Il est nécessaire de mettre l'accent sur la nécessité pour que les dirigeants de ces PME organisent la pérennité de leur entreprise, même après eux, sur du très long terme. Les particuliers investisseurs visant sur du long terme, souvent espérant que leur placement soit un complément pour leur retraite.
Le capitalisme populaire ce ne doit pas être l’État qui cède des actions d’entreprises qu'il détient aux petits épargnants à un prix qui leur permet d’être assuré de les revendre plus cher et qui seront en final rachetées par des groupes financiers (ADP, FDJ, ENGIE etc. …)
Le capitalisme populaire ce doit être la possibilité pour le public d'acheter des parts de TPE PME ambitieuses répondant aux besoins économique et humains locaux ou régionaux.
Plus généralement, n'importe quelle personne physique doit pouvoir acheter des actions d'une entreprise, sans intermédiaire, et participer ensuite des décisions de son développement.
Le concept existe couramment à l'accession à la propriété, par exemple en permettant aux habitants de HLM de devenir propriétaires de leur logement.
C’est dans les années 1980 que s’est développé spontanément un actionnariat régional populaire à travers la France. L'idée qui s’est amorcée en énorme succès à partir de 1981 a servi en 1986 de tremplin aux privatisations.
Le capitalisme populaire doit amener une nouvelle forme juridique de propriété de gestion et de décisions dans les entreprises qui doivent créer une nouvelle forme de richesse répartie de façon plus équitable entre les Français.
Il y avait 9 millions d’actionnaires dans les années 1989 qui investissaient en direct dans les entreprises, la gauche avec Jacques DELORS avait lancé avec succès l'actionnariat populaire en créant le Second Marché (une idée qui lui a été apportée par CiiB)
Il existait, à l'époque 7 bourses régionales qui permettaient d'investir en direct dans les PME locales, elles ont fermées : Ainsi l’épargne de proximité alternative dans les régions a disparu
Les Français sont toujours prêts à investir dans les PME qui créent les richesses à redistribuer !
Nous devons faire revenir les 6 millions d'épargnants qui se sont éparpillé à travers d'autres investissements afin de les orienter à nouveau à associer leur épargne dans les entreprises régionales.
CiiB a repensé le concept des bourses régionales et l'adapter, à notre époque avec le Carnet d'annonces !
CiiB doyen des Cabinets de conseil en introduction en bourse (créé en 1987) pour TPE PME réactive son activité d’introduction en bourse : Forfait 40K€ : introduction sur Euronext Access clé en main et 1 an d’inscription sur la cote
contact@ciib.fr www.financement-participatif-en-actions-négociables.com
Le CiiB a mis au point, pour épargnants et PME les mini bourses électroniques locales qui vont relancer les activités économiques régionales en métropole et outre-mer. Ce n'est pourtant qu'un début qu'il faut encore améliorer. Nous avions cru que l’élection présidentielle aurait permis ce renouveau.
Ce concept (la mini bourse individuelle par entreprise) que le CiiB a mis 20 ans pour mettre au point est opérationnel. Candidats aux élections, inscrivez-le dans votre programme, ajoutez-y une législation qui ne décourage pas les épargnants à prendre des risques et gagner de l'argent en aidant financièrement les PME locales à se développer ! et des millions d'épargnants redeviendront actionnaires en direct dans les PME !
Aujourd'hui sa "Micro bourse financement participatif" contre le chômage, vise le plein emploi expression
encore ignorée des élus alors qu'il n'ont aucune solution pour développer les fonds propres des TPE PME et ETI, seules, réellement créatrices d'emplois en France.
Aucun candidat à la présidence n'a à ce jour proposé ou inscrit clairement dans son programme, comme objectif,
l'inversion de la courbe du chômage. Hollande a eu lui, le courage de se fixer cet objectif. Il n'a pas tenu compte de : " Contre le chômage on a tout essayé"
il a essayé une fois de plus. Au moins il a tenté, sans prendre la bonne route.car lui aussi ignorait l'existence possible d'un énorme force : l'actionnariat populaire qui peut être
composé de 10 millions d'épargnants comme en 1991. Aujourd'hui ils ne sont moins de 3 millions. Cette force financière est à reconstruire avec le concept "bourse de voisinage" et le réseau
national de franchisés et partenaires à créer, que CiiB peut mettre en place dès qu'il aura recueilli son augmentation de capital toujours en cours !
ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE : LE FINANCEMENT DES PME ETAIT AUX ABONNÉS ABSENTS
Mesdames et Messieurs les candidats à la présidentielle, tous bords confondus, vous redécouvrez les vertus des petites et moyennes entreprises et ne manquez pas de les courtiser dans vos propositions.
Pourtant, curieusement, si vous vous engagez à alléger leur fardeau social ou fiscal, vous parlez peu de leur financement. Or chacun sait que les entreprises françaises manquent de fonds propres et qu'elles peinent à atteindre une taille respectable, finissant trop souvent dans le giron d'un groupe international.
En fustigeant les excès des marchés financiers, vous vous focalisez sur l'aspect négatif de l'investissement en actions. De grâce, ne jetez pas le bébé avec l'eau du bain…
Favoriser la collecte, par l'actionnariat direct, de l'épargne individuelle : l'investissement participatif, dans les entreprises, présente deux avantages forts :
- offrir aux PME, notamment régionales, un outil de financement alternatif à l'endettement et aux fonds d'investissement classiques, grâce à une épargne de proximité en circuit court ;
- à l'heure des taux bas, offrir aux épargnants un rendement supérieur aux livrets en tous genres ou à l'assurance-vie en euros ; l'investissement en actions a toujours été reconnu comme l'un des plus performants sur le long terme.
Le nombre d'actionnaires individuels en France, qui avait atteint un record de 9,7 millions en 1990, puis 7,2 millions en 2003, est tombé à 3 millions en 2016. Il serait temps d'inverser la tendance.
Alors, Mesdames et Messieurs les parlementaires, et lors du grand débat, posez-vous les bonnes questions et commencez par
exemple, par mettre en application l'esprit de l'article 172 la Loi du 10 juillet 2015 (Loi Macron) sur la création de plateformes de cotations régionales ou de bourses régionales notre concept :
l'investissement participatif en actions négociables sur les mini-bourses individuelles locales y répond parfaitement
Vous savez que les TPE-PME sont les championnes de la création d'emplois.
Donnez-leur les moyens de se développer et réconciliez les Français avec leurs entreprises !
Vous êtes Maire ou responsable du développement économique de votre ville, créer du travail et des richesses pour vos concitoyens
L'épargne de vos administrés qui sommeille dans des comptes d’attentes hors de son territoire peut revenir s’investir dans les PME locales.
Nous vous proposons d’organiser et de lancer une campagne "Expliquer comment l’épargne locale des citoyens peut rester sur le territoire grâce à une FinanceCirculaire.fr recyclée et des Mini-bourses productives de mobilisation des citoyens dans votre ville Ce concept pourrait rendre service à l'économie locale et créer des richesses locales dont les épargnants bénéficieront eux même en premier. Voici Comment ;
" Laissez vos coordonnées sur contact@ciib.fr
Cliquez ci dessous pour Voir chacun de nos nos liens sur Twitter :
TWITTER : Aide les maires à développer les PME
Twitter : L'epargne locale (le Love Money local) peut résoudre l'endettement des PME
Twitter : Rachat par les salariés avec le concept Finance Circulaire d'une entreprise liquidée
Twitter : Proposez à vos clients de devenir actionnaire de votre PME
Twitter Mairies développez l’activité économique grâce à Finance Circulaire de CiiB
Twitter : seules sont selectionnées les entreprises locales qui visent entrer un jour en bourse
Voir un exemple de carnet d'annonces ; Comment se présente aujourd'hui, après l'augmentation de capital de 2 M€, le Carnet d'annonces de VeraCash, entre particuliers : Cliquez ici : https://www.veracash.fr/actionnaires puis sur ce site cliquez sur "accedez au Carnet d'annonces qui apparait en violet sur ce site)
Augmentation de capital Pour démarrer et accompagner le plan de Pécresse et de L.R. "Les Républicains" pour le développements économique, de l'emploi, du pouvoir d'achat, des retraites dans les communes de moins de 20 0000 habitants CiiB lance une augmentation de capital
Article paru dans "les comités des bassins d'emplois" démontre l'expérience, qui ne date pas d'hier, peu utilisée voir rejetée (par méconnaissance des techniques par les syndicats) et qui est parfaitement opérationnel ; des formations sont prévues pour les syndicalistes.
Le Saviez-vous ?
Le Code Civil défini comment acheter et vendre des actions d’une entreprise entre particuliers comme on achète une baguette de pain, (de la main à la main) : Sauf décision de leurs statuts les cessions d’actions de SAS et de SA, cotées ou non, sont libres et ne nécessitent pas la rédaction d’un acte de cession écrit.
Les actions peuvent donc, sans passer par une banque ou autres intermédiaires, être cédées entre particulier (de gré à gré) sans autres formalité que d’indiquer son d’identité et adresse pour enregistrer les actions à son nom sur un compte titres ouvert dans les registres de la société.
Article 1582 Code Civil
La vente d’actions est une convention par laquelle l'un s'oblige à livrer une chose, et l'autre à la payer. Elle peut être faite par acte authentique ou sous seing privé (de la main à la main).
Elle est parfaite entre les parties, et la propriété est acquise de droit à l'acheteur à l'égard du vendeur, dès qu'on est convenu de la chose et du prix, quoique la chose n'ait pas encore été livrée ni le prix payé
Notre cabinet le CiiB, créé en 1987, doyen des professionnels expert pour PME en bourse de Paris et régionales, lance la création d’un réseau national de Minibourses entre particuliers pour permettre aux Petites et Moyennes Entreprises qui cherchent des épargnants d’utiliser l’article 1582 du code Civil pour s’y associer sans les banques ou autres intermédiaires.
Ces minibourses remplacent, grâce au web les 7 bourses régionales Françaises des années 80 qui finançaient les PME régionales avec l’épargne locale des particuliers
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# Préparer l’introduction en bourse de l’entreprise
# Financer le développement de son entreprise grâce aux Carnets d’Annonces
# Investir dans les entreprises françaises grâce aux Carnets d’Annonces
# Sociétés cotées sur Euronext Access, dynamisez votre cotation
# Conseiller l’investissement direct dans les PME-PMI de croissance
QUATRE RAISONS POUR VOUS INTÉRESSER AUX MINIBOURSES PARTICIPATIVES (CARNETS D’ANNONCES):
1. Son concept inédit, le Carnet d'Annonces (Mini-bourses d'actions participatives), crée un lien nouveau entre les TPE PME, leurs dirigeants et les épargnants. Il permet aux PME de tester les mécanismes d’une bourse populaire locale pour lever des capitaux au moindre coût avant d’y placer leurs actions pour lever d’autres capitaux auprès de particuliers.
2. Le Carnet d'Annonces (achats ou ventes d’actions entre particuliers) a été labélisé par le pôle mondial de compétitivité FINANCE INNOVATION.
3. Le parlement Français a voté la Loi du 7 aout 2015 pour relancer les bourses et plateformes régionales.
4. Le parlement Européen, dans le cadre de sa commission Union des marchés des capitaux, cherche un moyen pour développer les fonds propres des TPE PME européennes avec l'épargne individuelle. Le Carnet d’annonces répond de manière simple à ces besoins. Portail InvestEU (europa.eu)
Coter son entreprise en bourse lorsque l’on est le dirigeant d’une petite société, c’est possible. Les dirigeants de CiiB (Conseil en Ingénierie et Introduction Boursière), nous éclairent sur cette méthode de financement peu utilisée.
« Il n’y a pas assez de petites entreprises qui connaissent les mécanismes de l’introduction en bourse » constate Jean Salwa. Ce « vétéran de la bourse » comme il se qualifie, est à l’origine de la création du Marché Libre, marché boursier français régulé, non réglementé et utilisé par les petites. Le 19 juin 2017, ce dernier a changé de nom et est devenu Euronext Access. Une nouvelle qui a réjoui Jean Salwa, aussi président de CiiB (Conseil en Ingénierie et Introduction Boursière), listing sponsor pour Euronext Access. II voit en cette transformation du Marché Libre un retour au « Second Marché de 1983, qui a révolutionné les mentalités des propriétaires de TPE/PME françaises. » En effet, cet ancien courtier entré à la bourse de Paris en 1949 souhaite « faire renaître cet état d’esprit, cette envie de devenir actionnaire » en particularité pour les petites entreprises.
Jusqu’en 1990, il existait 6 bourses régionales françaises (Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Nancy et Nantes) plus celle de Paris. Selon Jean Salwa, ces dernières avaient un grand intérêt pour les TPE-PME. « Lorsqu’une PME locale cherchait un financement, se rappelle-t-il, elle s’inscrivait dans sa bourse régionale et les habitants, qui connaissaient souvent l’entreprise, étaient plus enclins à investir. »
Avec l’ouverture du Second Marché de la Bourse de Paris en 1983, dédié aux PME, le nombre d’actionnaires en France est passé de 1,5 million en 1982, à 9,5 millions. Un véritable succès. L’ouverture du Nouveau Marché, en 1996, a entraîné la fermeture de son prédécesseur. Celui-ci, encore en vigueur aujourd’hui, a pour mission de favoriser l’accès à la cotation en bourse aux startups et autres PME à fort potentiel de croissance. Sa création a aussi fait retomber le nombre d’actionnaires français qui sont actuellement moins de 3 millions.
Ainsi, pour le président de CiiB, Access représente un nouveau modèle qui « permet aux TPE/PME qui ne remplissent pas encore toutes les conditions […] de devancer l’appel, de s’introduire en bourse beaucoup plus tôt, de se faire connaître et de lever des fonds plus aisément que parfois sur le Marché Libre. »
Melissa Corles Net PME
Comme les petites entreprises ne connaissent pas le mécanisme qui permet aux entreprises de trouver des investisseurs grâce à l'actionnariat boursier ou populaire (le love money : famille, amis, voisins, habitant de la commune, du village ou de la ville, du département ou de la région Ciib a été 15 ans expert dans les 7 bourses régionales Bordeaux, Lille, Lyon, Nancy, Nantes, Marseille, Paris,. Les bourses ayant fermés CiiB en 1990, le CiiB a inventé pour les remplacer la bourse individuelle, une bourse par sociéte appelée "Carnet d'Annonces" qui permet d'acheter et revendre les actions des entreprises locales ou régionales par internet.
Ciib propose en ce temps de crise Covid ce service qui permet aux PME de faire des augmentations de capital rapidement à peu de frais administratif et surtout apporte une solution que l'on peut renouveler aussi fréquemment que selon les besoins de l'entreprise. Plus d'infos pour savoir tout de suite tout 0614851915
L’actionnariat capitalisme populaire pour faire croitre son entreprise en restant indépendant avec l’aide du Carnet d’Annonces de CiiB
Faire entrer comme actionnaires dans le capital de son entreprise des particuliers gérant l’épargne du ménage est une solution pour les dirigeants fondateurs majoritaires qui ne veulent pas de la dilution du contrôle qui accompagne le financement sur fonds propres.
Ces cas se retrouvent dans les situations suivantes : lors des jeunes entreprises à forte croissance, des entreprises établies à qui s’offrent de nouvelles perspectives d’expansion, des entreprises en phase de transition ou de restructuration, ainsi que des entreprises qui cherchent à renforcer leur structure de capital.
Néanmoins, ces techniques ne se prêtent pas à de nombreuses PME, car elles nécessitent avoir une rentabilité immédiate ou proche et une position sur le marché qui soient stables, solides, de croissance et exigent un certain niveau de compréhension et de compétences financières des dirigeants, bien que CiiB apporte formation et Mentor
IMPORTANT : Sur les PEA PME bénéficiant de l'exonération fiscale sur les plus-values on a le droit d'acheter et revendre les actions sans condition de délais de conservation des actions. Seule condition: Laisser les plus-values sur le compte PEA PME
Jouer sur les actions non cotées comme en bourse, grâce au Carnet d'annonces, sur des entreprises locales régionales,
Exemple ci dessus (acheter des actions -pas cher-en période de crise et les revendre, quand ça va mieux un an plus tard-plus cher- sans payer d'impôt sur plus values)
Petit Historique du marché d'actions "Hors Cote" Capitalisme populaire : du Moyen âge à nos jours. Il a toujours été un Financement
Participatif pour les entreprises.
Le marché d'actions "hors cote" a acclimaté à la bourse à de nombreuses entreprises en difficulté comme Accor, Club Méditerranée, Michelin, Danone.etc .. Le Hors cote (il est appelé aujourd'hui "Euronext ACCESS" ) reste toujours un outil d'acclimatation à la bourse.
Mais la profession de "Courtiers en valeurs mobilières" qui en faisait la Promotion a disparu et n'a pas été remplacée.
Le CiiB a adapté 2 000 ans de Hors cote Boursier en une INNOVATION DE RUPTURE : "LE CARNET D'ANNONCES DIGITAL" pour un financement
participatif citoyen des entreprises locales de croissance
Comment le marché hors cote, est devenu "Euronext Access", "Euronext Access plus" et "Euronext Growth"
par Jean SALWA le 2avril 2018 (patriarche de la bourse pour
les PME est entré à la Bourse de Paris en 1949 -au temps ou la Coulisse existait encore)
Si les premières sociétés par actions apparaissent dans la Rome Antique sous le nom de Societates publicanorum ou encore Publicain, 500 ans avant J.-C., ce n'est qu'en l'an 1399 que se constitue en France la première société par actions, Les Moulins à eau de Bazacles, créée par les citoyens de la ville, étaient destinés à transformer le blé en farine. d'attestations nominatives en papier et pouvaient être cédées librement de gré à gré mais généralement sous les auspices d'intermédiaires appelé Changeurs qui s'employaient à échanger les différentes monnaies qui circulaient dans le royaume, à négocier des fonds publics, lettres de change, effets de commerce, faire des prêts, à chercher des acheteurs pour les vendre et inversement. La profession était libre. Ils percevaient une commission sur les affaires qui constituait leur salaire.
C'est à partir du règne d’Henri II (1547– 1559) qu'un début de réglementation des "Changeurs" défini la profession d'Agents de change dont la première liste est établie à partir de 1684.
Parallèlement des bourses de marchandises s’ouvrent
- 1531 Apparition à Anvers de la première bourse au monde ouverte à tous les pays européens ou se négociaient toutes sortes de marchandises (les valeurs mobilières n'existaient pas encore à Lyon (1540), Toulouse (1549), Rouen (1566) et Bordeaux (1571)
Ce n'est qu'en 1599 qu'à nouveau réapparait à Londres une nouvelle société par actions, La Compagnie Anglaise des Indes Orientales, avec une dizaine d'actionnaires ayant pour activité le commerce international. Elle se développera fortement avec des plus-values considérables et de nombreux actionnaires.
En France, c'est à partir de 1696 que se créent de nombreuses compagnies de commerce international telle que la Compagnie du Sénégal, la Compagnie du Morbihan, la Compagnie Saint-Christophe,...
- 1716 le financier Ecossais John Law a eu un trait de génie il invente et émet les actions (papier) sous la forme de titres "au porteur", cessibles par simple tradition (de gré à gré) facilitant ainsi les transactions entre particuliers et leur accès dans le grand public. Il crée en France la Compagnie des Indes dont les actions voient leur prix passer, de 500 à 10 000 livres (entre 1718 et 2020) puis s'effondrent jusqu'à zéro et l'entraînera à sa banqueroute ce qui détournera les Français des titres fiduciaires, pendant au moins deux générations.
Sans l'existence de bourses de valeurs mobilières, l'achat et la revente des actions se faisaient aussi dans la rue, entre particuliers et/ ou Courtiers (qui plus tard seront aussi appelés Coulissiers). Un Marché rue Quincampoix à Paris, près du Chatelet où se réunissait tous les jours, un millier de particuliers et professionnels pour s'échanger les actions de la Compagnie des Indes mais aussi d'autres valeurs.
- 1825 Fin de la construction du Palais Brongniart destiné à la bourse à Paris. Les Agents de change y prennent place, 44 valeurs y sont alors cotées, mais les Courtiers n'y sont pas admis et fourmillent autour de la bourse et s'incrustent sur le péristyle du Palais Brongniart.
- 1898 Les Courtiers sont reconnus, par décret, d'utilité économique et financière pour le commerce et l'industrie qui les contraints de publier une cote officielle. Mais ne sont toujours pas admis à l'intérieur du Palais de la bourse.
- 1920Apparition pour la première fois d'une rubrique appelée Hors cote, sur la cote officielle des Courtiers en valeurs mobilières (appelés aussi coulissiers) L'activité sur le Hors Cote s'est très fortement développée on y échangeait des actions de mines d'or d'Afrique du sud, des emprunts russes, canal de suez, et de Panama, des actions des mines de charbons régionales, des actions des compagnies de chemin de fer Français (chemin de fer PLM, chemin de fer du Nord, etc..)
- 1945 les courtiers sont autorisés de négocier les valeurs mobilières à l'intérieur du Palais Brongniart. ils se sont regroupés sous le nom de "Courtiers en valeurs mobilières" et dotés de statuts et d'une Chambre syndicale. Parallèlement s'est créée le syndicat des remisiers et gérants de portefeuilles.
- 1961 L'activité des Courtiers en valeurs mobilières qui traitent les transactions sur prés de 400 valeurs française et étrangères au comptant, à termes (primes et options), obligations et même l'emprunt d'Etat 3 1/2 % 1952 garanti sur l'or (emprunt Pinay) , et du hors cote qui fait naître de grandes entreprises, concurrence trop l'activité des Agents de change.
- 1962 absorption par les Agents de change des 47 Courtiers en valeurs,; décidé par le législateur avec la bénédiction du Trésor .
Il existait 7 bourses des valeurs mobilières régionales Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Nancy, Nantes et Paris et leur hors cote
1967 création de la COB dans le cadre de la surveillance des opérations et des informations financières des sociétés faisant publiquement appel à l’épargne.qui deviendra l'Autorité des Marchés Financiers (AMF) en 2003.
- 1981 Nationalisation des grandes valeurs de la bourse
- 1982 Le CiiB crée et lance un concept inédit, pour les sociétés non cotées : Le Hors cote d'Acclimatation. Il s'agit d'inscrire sur les marchés hors cote des entreprises ayant des velléités de croissance et pérennité. CiiB introduit 54 entreprises sur 7 bourses régionales.
- 1983 le CiiB suscite et participe à la création de l'association Love Money qui a pour objet la surveillance des opérations et des informations financières des sociétés s'introduisant sur le "hors cote d'acclimatation" des bourses régionales
- 1983 Sur conseil de CiiB à Jacques DELORS, afin de sauver l'activité et l'existence même de la bourse et des emplois : création du "Second Marché" boursier sur les 7 bourses régionales
- 1986 Le succès du Second Marché et du hors cote d'acclimatation (plusieurs millions d'épargnants se lancent vers ces PME) donne l'idée de lancer une première vague de privatisations.
- 1989.Alors que la France compte 9 millions d'actionnaires,fermeture des bourses régionales remplacées par l'informatique et disparition du statut et du monopole des Agents de change, pour être remplacé par celui de société de bourse..
- 1991 CiiB lance une mini bourse sur minitel CiiB arrêtera faute de moyen financiers
1996 ; Euronext crée Le nouveau marché pour financer les start-up à fort potentiel de croissance qui ont des besoins de financement.
- 1998 le Marché "hors cote" change de nom pour devenir "le Marché Libre
- 2005 fermeture du nouveau Marché qui est remplacé par Alternext
- 2015 le Parlement vote la loi du 5 aout 2015 pour le rétablissement des bourses ou plateformes régionales
- 2017 Euronext change le nom du Marché Libre pour devenir EURONEXT Access. Il change également le nom d'Alternext qui devient EURONEXT Growth, EURONEXT crée un compartiment intermédiaire 'EURONEX plus (+)
- 2018 Le CiiB lance les mini-bourses autonomes, individuelles, personnelles à chaque entreprise, accessibles sur internet, Avec pour objectif de développer ce concept dans toute la France et dans l'Union Européenne
_2020 Le CiiB propose ses mini_bourses (les Carnets d'Annonces) à l'essai en marque blanche avec le mode d'emploi :une formation pour l'entreprise, ses conseillers et son environnement (épargnants, gestionnaires de patrimoines, mais aussi élus, responsables économique des collectivités et autres. .)
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Voir aussi notre annonce pour l'Europe sur :
https://ec.europa.eu/investeu-portal/myportal/promoter/projDetail/8876
https://ec.europa.eu/eipp/desktop/fr/projects/project-8876.html
N.B. CiiB, qui a été conseiller de
jacques DELORS pour la création du Second Marché, prévoit maintenant de mettre en place à travers l’UE un réseau de diverses professions libérales s’inspirant de ce qu’étaient en France "La
coulisse" et les "bourses régionales".
Toutefois à contrario avec le "Carnet d'Annonces" il n’est pas prévu de marché centralisé. Chaque entreprise possède sa propre plateforme digitale de marché pour ses actions, dont la gestion est
confiée par mandat à une structure compétente formée et supervisée par CiiB.